Dolmus pour Idil (2,5 millions par personne – 60 km – 1 h – 12.900 habitants). Premier controle militaire a Karalar : papiers, bagages. En fait, ils n’osent pas trop fouiller nos sacs (les filles, ça transporte toujours des trucs qui font rougir les militaires) et le chef m’aide a refermer le mien (il y tient) avant de s’excuser.
Dans le coin, a part quelques champs de blé, il y a quelques troupeaux de chevres et de moutons et beaucoup de champs de pierres. A Idil, nous attendons le dolmus suivant en compagnie du mouchard habituel. Quand il se rend compte qu’il perd son temps, il retourne dans le local du DYP.
Dolmus pour Cizre (1,5 millions par personne – 27 km). Nous étions 5 dans le premier dolmus, et ne sommes plus que 3 dans celui-ci. Deuxieme controle militaire des le 2e km : ils ne s’occupent que des passeports. Au 3e controle, la jandarma nous laisse passer avec un clin d’oeil au chauffeur qui nous annonce qu’on est au Kurdistan. Il me demande 2 fois en turc si je parle kurde, et malgré les anlamiyorum, il explique au 3e passager que nous allons a Silopi…
A l’entrée de Cizre (50 020 ou 50 100 habitants selon le coté par lequel on rentre dans la ville), il y a bien des chars, mais la polis doit etre devant le foot : personne au controle (tant mieux, on n’aime pas trop les controles de la polis). Une majorité de commerces sont a l’enseigne de Mem u Zin : il y a meme un Mem u Zin petrol.
Comme l’état d’urgence est toujours de rigueur et qu’ils sont soupçonneux dans le coin a cause des frontieres, on décide de jouer a fond la carte touriste. Donc, direction Grand Hotel Onsar.