Record battu : une demie heure pour atteindre la page BLOGGER !
Comme hier nous n’avons pas cherché d’Internet café (lesquels en fait devraient s’appeler Internet çay), je reprends a Midyat. De retour dans la chambre, en l’observant d’un peu plus pres, on s’aperçoit qu’il n’y a pas de rideau (pratique pour se déshabiller), que vu la chaleur il faut laisser les fenetres ouvertes (bonjour le bruit) et qu’il n’y a pas de drap du dessus mais plein de couvertures. Tant pis, on va prendre une douche… sauf que l’eau est bouillante ! On connaissait déja les douches sans eau et celles a l’eau glaciale ; bouillante, c’est une premiere. On préfere ne pas insister d’autant que la chaudiere de l’autre coté du mur fait un bruit alarmant. Au moment de me coucher, l’odeur de mon oreiller m’oblige a le dégager. Le drap n’étant pas mieux, je n’arrive a m’endormir qu’en tapissant le lit de serviettes de toilette.
Donc conseil : si vous passez dans le coin, essayez l’hotel d’a coté ou celui pour touristes (tres cher d’apres les keufs) : malgré la gentillesse du papy qui tente de nous etre agréable et ne sait pas quoi faire pour nous faire plaisir, ça vaut le coup d’aller voir ailleurs.
Hier matin, pastane pour le petit dej. On a attendu l’ouverture, mais en échange, les petits pains au fromage sont tout chauds. Dommage qu’ils s’empressent pour nous faire plaisir (comme a peu pres partout ou on passe) de mettre a fond de la musique occidentale (5 petits pains, 7 nescafés au lait : 4 millions).
Le planton du batiment officiel d’a coté tient a nous faire coucou (sans lacher la mitraillette reglementaire) avec des grands sourires : 3 fois en 10 mn, pendant que nous attendons un taksi (5 millions) pour aller dans la vieille ville. Nous visitons une splendide maison de 1654 entierement rénovée et qui est destinée a devenir une sorte d’hotel de luxe. Le vieux Midyat est préservé, des mesures officielles interdisant de construire des immeubles a proximité.
Nous rentrons a l’hotel chercher nos bagages en otokar (325 000 tl par personne). Depuis qu’on a remis les keffieh, les keufs et les militaires ne nous voient plus !