Le second vote, mardi soir au parlement, faisait suite à un veto du président Ahmet Necdet Sezer qui estimait que cette initiative pouvait représenter des risques de sécurité pour le pays qui a combattu pendant quinze ans (1984-1999) une lutte armée des rebelles Kurdes revendiquant un Etat indépendant dans le sud-est du pays à majorité kurde.
Le président turc ne disposant que d’un seul droit de veto, il doit maintenant approuver la loi ou saisir la Cour constitutionelle pour demander son annulation.
La réforme, qui faisait partie d’un train de mesures adopté par le parlement le 19 juin pour faciliter l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, abolit l’article 8 de la loi anti-terroriste qui prévoit des peines de prison pour toute personne exprimant son soutien à l’idée de séparatisme (source : AFP).