Un saut a Paris histoire de faire acte de présence et de confier mes pellicules au labo, et retour a Istanbul. Je passe maintenant de l’une a l’autre sans vraiment y penser, ça prend juste un peu plus de temps qu’une course en métro. Seule différence cette fois, Nat est venue m’attendre a l’aéroport alors que personne ne vient jamais m’accueillir place Clichy !
Pour quelques jours, j’ai décliné les invitations a dormir chez des potes, ce qui me permet de retrouver mes meres poules (ravies) et d’avoir une liberté de mouvement totale. Murat qui commence a s’habituer a me voir débarquer et repartir sans prévenir pour un temps indéterminé, se contente de m’installer et de me signaler que le pot de colle de service a été éjecté.
Le gérant ne quitte plus un sourire béat, et Ahmet ne m’a pas rendu ma main quand je lui ai dit bonjour : il m’a conduite d’office dans la salle a manger, servi un nes, allumé la télé… bref, on a repris notre petite vie la ou je l’avais laissée ! J’ai accepté un changement de chambre (le choix de Murat ne plaisant pas au gardien de nuit), mais refusé énergiquement la tonne de nourriture qu’il prétendait me faire ingurgiter a 1 h du mat : quand je sors du Kapris, pas la peine d’insister, j’ai déja fait plus qu’honneur aux desserts de Gabi !