Hier, ça allait encore, mais aujourd’hui l’humidité commence à devenir génante : même sans bouger, je dégouline dès le matin (pratique pour les appareils !)… heureusement, il y a de l’air.
Beyazit est beaucoup plus sympa sans les manifs, les fumigènes et la flotte, et le çay bahçesi de la mosquée idéalement ombragé.
Au mausolée du Magnifique (j’avais oublié les dernières fois de photographier les détails de la porte), je préfere prendre l’air abruti quand le gardien m’explique en turc qu’on ne peut pas photographier, ce qui ne l’empêche pas de vouloir tailler une bavette quand je sors.
Il est rassuré, quand on parle turc ça devient moins yasak, et puis j’ai laissé une contribution, ce que je fais rarement dans les lieux de culte. Mais bon, je dois bien ça au Magnifique vu que j’ai choisi mon pseudo pour sa Hürrem.
Deux jus d’orange (bons malgré la saison) et une glace pistache citron au çay bahçesi de la Yeni cami. Les couleurs hyper chimiques me rappellent ma déception quand enfant, on a osé m’apporter un diabolo menthe « écologique » sans le colorant vert qui fait tout le charme du diabolo…
Pont de Galata pour un dîner mezze-poisson (pas de trace de la bombe récente). Le nom du resto choisi par hasard « Altin balik » (poisson d’or) annonce d’office ce qu’ils comptent tirer des touristes pêchés ! Les rougets pas très frais et trop cuits sont à 20 YTL, soit le prix du repas complet il y a environ 3 ans. Une fois installée le plus pres possible de l’eau (autrement je ne vois pas l’intérêt), il a fallu que j’envoie bouler plusieurs fois le serveur qui prétendait me faire déplacer a l’intérieur pour laisser la place à des éventuels clients plus nombreux.
Comme ils ne réduisent pas l’addition pour les solos, a 56 YTL le repas, il a usé sa salive pour rien (1 € = 1,6 YTL) !
Le retour à pied (le mini métro ferme a 22 h), m’a achevée : la sérieuse grimpette, avec le matériel et la chaleur, j’avais oublié à quel point elle grimpe !