Réveil tardif, on a loupé le petit dej. de l’hôtel et même celui du Sheraton. On zappe donc et pour compenser, on décide de s’offrir le buffet de midi ici. C’est copieux, bon et l’ambiance est sympa.
Comme j’ai suivi la piste des Chrétiens en Turquie, on va faire un tour à Ankawa pour continuer ici, parait qu’en plus c’est un quartier résidentiel.
Ben franchement, ça ne casse pas des briques ! Des gardiens armés devant des maisons sans le moindre intérêt, pas de vie ni de chaleur dans les rues, rien à voir avec le centre d’Erbil.
Pour les Chrétiens, ou plutôt Chrétiennes, on repassera : rien qu’à voir leur air aimable, on a envie d’être ailleurs, d’autant que côté tenue vestimentaire, elles se feraient huer dans la plus intégriste des cités de banlieue parisienne !
L’église Saint Joseph date de 1981, et côté photos, le ciel couvert n’arrange pas le mauvais goût dont a fait preuve son architecte !
Pas envie de traîner ici, on prend un taxi pour la citadelle et son musée du tapis. Il y en a de très chouettes et je n’avais pas eu le temps d’en faire le tour la dernière fois.
Pour finir la journée on décide de changer de crèmerie et d’aller tester le resto-jardin de l’hôtel Sar Chra. Il y a un grand buffet composé d’entrées et une excellente soupe de pois chiches (je ne connaissais pas). Avec un raki (Yeni Raki turc) chacune, 40.000 dinars c’est raisonnable.
Au moment de rentrer, il est plus d’une heure et pas de taxi en vue. La police nous explique qu’elle va arrêter le premier qui passera. Effectivement, elle le fait la police, et même si son passager allait dans la direction opposée, personne ne lui demandera s’il était d’accord pour faire un détour !