Change et Dej au Sheraton où nous croisons les filles.
Taxi pour rejoindre Ahmet à son bureau : avec huit ans d’expérience, il rappelle immédiatement au premier SMS. Il nous plante une bière dans la main et ses collaborateurs sont priés d’aller faire les courses, et la bouffe pendant qu’il y sont.
Visite rapide malgré ses protestations, d’autant qu’il a bien noté que nous dormions à l’hôtel et pas chez lui comme promis, mais nous avons rendez-vous demain à huit heures pour un pique-nique dans la région de Saladin.
Rendez-vous à 8 h pour une heure et demie de route, là déjà on râle. Personne ne sera au rendez-vous avant au mieux 11 h et en étant très optimiste. Se lever à 6 h 30 pour poireauter des heures, on apprécie moyen, mais les Kurdes en costume traditionnel, je ne suis pas contre pour les photos, surtout que les connaissant, je pourrai aussi prendre des danses, d’autant que la météo promet enfin du soleil.
En rentrant à l’hôtel, appel de Rushan : rendez-vous avancé d’une demie heure. Là Sandrine craque : heu, tu y tiens tant que ça où je peux annuler ? Annule, j’ai besoin d’être de bonne humeur pour prendre de bonnes photos, et là je risque de râler toute la journée d’avoir attendu pendant des heures, alors que je savais d’avance que personne à part nous ne serait ponctuel.
Notre première expérience de ce genre d’expédition, c’était en Syrie. La veille au soir, tout le monde avait reçu l’ordre d’être prêt à partir à 7 h du matin, pour voyager à la fraiche. Evidemment, même si ça faisait tôt, à 7 h tapantes, nous étions prêtes… à attendre que les autres se réveillent, le premier qui a ouvert un œil ayant quand même attendu 11 h. Tout ça pour s’entendre dire d’un air étonné «Alors vous, quand on vous demande d’être prêtes à 7 h, vous êtes prêtes à 7 h ???»… Gggrrrrr !