Le chauffeur qui passe me prendre est le même qui nous avait amenées ici il y a trois ans. Il parle kurde et arabe comme tout le monde dans la région, mais pas un mot d’anglais, de français ou de turc. On arrive quand même à communiquer sur l’essentiel et à se mettre d’accord pour appeler Shivan quand c’est plus compliqué. Là, il ne voit pas trop ce qui m’intéresse à Khenis, mais une fois que notre interprète commun lui a expliqué, il prend les choses en main.
Khenis en fait, c’est le nom local pour Bavian, où Sennacherib, le roi assyrien, a fait graver des inscriptions cunéiformes et de grands bas-reliefs. J’avais prévu de faire un tour rapide, mais le site est grand, pour aujourd’hui, ce sera un simple repérage. Je note de revenir à une période plus propice, parce que là, c’est la fournaise, en plein soleil, et évidemment ça grimpe !
Pas vu d’inscriptions (1), et les bas-reliefs sont soit très hauts, soit très effacés. Il faudra aussi que j’explore les grottes une prochaine fois, mais une demi-journée au moins, c’est le minimum. L’entrée est à 1000 dinars symboliques.
Retour au Bircin et ravitaillement rapide à ma cantine habituelle, avant d’exterminer deux cafards dans la salle d’eau et d’aller me coucher.
(1) Pas vu, mais pris !