A Bitlis, les Kurdes n’arretent pas de nous interpeller pour discuter et boire du thé : ils sont contents d’avoir leurs 2 touristes.
Pas comme l’hotel ou ça cafouille a la réception… j’ai l’impression que nous rentrons trop tot. Exact ! Dans la chambre (pas faite), le téléphone a été déplacé et on a du déranger un « as » du bricolage en plein travail : peu de chances que la tentative de dérivation des cables téléphoniques puisse servir a grand chose… a part se prendre les pieds dedans ! Je suis sure que l’initiative vient des James Bond 000 de Siirt.
Le lendemain a la pastane, c’est un vrai défilé : militaires intimidés et keufs en civil qui confirment « touristes Siirt ». Quand des mouchards nous posent des questions sur le pourquoi de notre présence, les Kurdes nous soufflent la bonne réponse : touriste…
Avant de partir, je rends au réceptionniste la bobine de fils électriques qu’ils ont oubliée dans la chambre. Le pauvre essaie de me faire comprendre qu’il n’y est pour rien et pousse un soupir de soulagement quand je lui désigne du regard les 2 flics en civil que nous avons fait attendre le matin pendant 3 heures a la pastane.
Vu le flicage, les photos des montagnes, ce sera encore pour une prochaine fois : je n’ai pas de chance avec Bitlis ! Les keufs viennent donner des consignes au chauffeur du dolmus dans lequel les Kurdes murmurent qu’on est de leur coté et venues pour eux.
C’est bien la premiere fois qu’on se fait pister d’une ville a l’autre et ça devient franchement ridicule. Bonjour l’image de la Turquie a cause de quelques zozos s’ils font le coup a des touristes modele courant !