Apres le petit dej – lamentable pour le standing 3 étoiles de l’hotel – un des serveurs tient a nous conduire sur la terrasse pour prendre des photos du mont Ararat. Les escaliers n’étant pas éclairés (2 étages sont en travaux), il ne trouve rien de mieux a faire que d’allumer un morceau de carton qui trainait par terre. Sont mignons les Kurdes quand ils veulent tout bien faire : il a failli mettre le feu a l’hotel, et on a eu de la chance de ne pas finir asphyxiées…
Pour monter a Ishak pasa (5 millions l’entrée), on prend un taxi (10 millions – 7 km). La derniere fois, on avait testé un tour Ishak pasa et village Ararat : l’arnaque ! Le soit disant dernier village n’était qu’un bidonville au bord de la nationale, je n’ai pas eu le temps de faire toutes les photos que je voulais du palais et le chauffeur nous a carrément empechées d’entrer dans le turbeh d’ahmedé Khani : tout juste si j’ai pu faire 5 ou 6 photos de l’extérieur…
La, on commence par Ahmede. Pas de chance avec lui : ça ne m’est arrivé qu’une fois en Ecosse, mais en voulant recharger un appareil (j’en ai 3 en permanence), j’ai ouvert le mauvais… travail a refaire, sans compter que je suis a court de pellicules.
En sortant, un cadre de la déesse serpent que j’ai failli retenir en arrivant, mais qui n’allait quand meme pas etre vendu en une demie heure, vient d’etre acheté. Comme je rale en français qu’on me l’a volé, un kurde (le »voleur ») de la région parisienne se marre… et m’offre le dernier exemplaire : presque le meme, pas celui que je voulais, mais c’est gentil de sa part.