Je reprends apres la coupure de courant d’hier qui m’a bazardé mon dernier post.
Pour Ani, c’est loupé : je n’ai pas la moindre envie d’aller crapahuter dans la boue et sous la pluie. Le directeur s’étant assuré qu’il ne pouvait rien nous vendre, téléphone a la Turkish pour réserver nos billets (Kars-Ankara/Istanbul : 139 millions par personne).
Vu le taux de change que pratique l’hotel et que ne désavouerait pas le pire des usuriers, on regle la chambre en euros (60), avant de prendre le taxi qu’a appelé la réceptionniste et qui pratique bien évidemment la panne de compteur suivie d’un prix prohibitif. A l’aéroport, Sandrine – qui malgré nos nombreux voyages ne supporte toujours pas l’idée de prendre l’avion – sidere un serveur en réclamant un whisky, pendant que je répare mon 800si que j’ai fait tomber, sous le regard ébahi de 2 clients. Ils n’ont visiblement jamais vu de tournevis miniature, pas plus que de photographe laissant tomber du matériel d’ailleurs, mais sur ce coup la, je suis aussi étonnée qu’eux : toujours pas compris comment ça a pu arriver, mes appareils passant toujours en premier quoi qu’il arrive…
Dans l’avion, je m’apercois que la neuneu de l’enregistrement ne nous a pas donné la carte d’embarquement pour la deuxieme partie du trajet, ce qui nous obligera a faire le forcing pour ne pas louper le vol… La journée ayant mal débuté, il n’y a pas de raison que ça s’arrete : le PKK a comme prévu squizé presque tous nos contacts a Ankara et a Istanbul. Pas tous heureusement, vu que pour cela, il faudrait que leur pousse un cerveau… Fidele a lui meme, il continue d’ailleurs a maquer, menacer et emprisonner Vlad (surnom donné par Sandrine vu que »Poussin » donnait des allergies au Parti) : pas capable de comprendre qu’il est hors de question que l’on cède sur ce point.
A part ça, Istanbul est chaude et j’ai comme des la premiere fois que j’y ai mis les pieds, l’impression de rentrer a la maison. L’hotel nous accueille comme d’hab avec de grands sourires (ils ont toujours une chambre pour nous) et le réceptionniste tient a nous baiser la main, avant de se précipiter pour monter nos bagages… Pour une fois, je ne vous donne pas le nom de l’hotel (on n’aime pas voir les touristes quand on est ici), mais une chambre correcte pour 2 a Pera/Beyoglu avec petit dej, c’est encore trouvable pour 25 euros. Par contre, je vous conseille d’aller chez Gino sur Istiklal pour oublier les éternels doner/kebap…