Mon billet électronique me demande d’arriver trois heures avant mon vol : je plains ceux qui n’ont pas l’habitude, parce que personnellement, ça m’étonnerait plus que beaucoup qu’on puisse enregistrer à 4 h ¼ du mat à CDG.
Au comptoir Air France (qui collabore avec Austrian), l’hôtesse, charmante au demeurant, me demande si c’est normal que je n’ai pas de visa, le dernier étant expiré depuis 2009. Je la rassure : on peut en obtenir un, à l’aéroport à l’arrivée… elle a l’air épaté que ce soit si simple, sauf que j’ai brusquement un gros doute, vu qu’à chaque fois, je suis partie de France avec un papier du GRK..
On verra bien sur place. Pour l’instant, la première épreuve, c’est de ne pas louper la correspondance à Vienne : ¼ d’heure pour descendre de l’avion, parcourir des km de couloirs, passer le contrôle qui me fait vider l’intégralité du sac photo, puis du sac à main à dos parce qu’il ne sait pas reconnaitre un portable. Mission impossible ! J’arrive à l’embarquement complètement essoufflée avec un bon ¼ d’heure de retard qui se transforme finalement en ¼ d’heure d’avance : ils sont prévoyants chez Austrian, ils ont tout compris des horaires kurdes !
A Vienne, temps gris, froid, pluie… Au moins 30° de plus à l’arrivée, faut encaisser le contraste ! L’aéroport est tout pimpant, super équipé (web cam et scannage des empreintes digitales), avec même un jeune douanier qui parle parfaitement français ! Et ouf, effectivement, pas besoin de visa préalable. Faudra juste compléter les formalités dans 15 jours.
Change (fermé), bureau d’information touristique (aussi, mais l’intention y est), distributeurs de billets, et guichet Korek où je m’empresse de faire une halte, ne comptant pas trop sur la carte d’il y a 3 ans. 1000 dinars (moins de 0,70 €) pour un numéro de portable ! Par contre, photocopie du passeport et prise d’empreinte du pouce… à l’encre, et je n’ai pas la moindre idée s’il y a un temps de communications inclus.
Navette et taxi pour le Sherine où je suis accueillie par des grilles et un gros cadenas…