Messe et fête chrétienne

Eglise de la Vierge Marie - Karaoula

Eglise de la Vierge Marie - Karaoula

A Karaoula, c’est la fête de la vierge Marie gardienne des semences (visiblement active dans le coin) et l’inauguration de l’église.

Vu la foule, les 80 familles du village doivent être presque toutes présentes : quand l’évêque vient, il n’est évidemment pas question de sécher la messe sans motif valable !
 
Bonne soeurCôté photo, c’est intéressant, je n’avais pas encore de cérémonie chrétienne, et il y a en prime deux sœurs de «l’immaculation», que nous traduisons immédiatement par immaculée conception !
 
Côté humour, on en trouve toujours, on gardera le «You want ?» plein d’espoir du prête qui prétend me refiler une hostie.

 

Chorale Karaoula

Chorale Karaoula

En sortant, Monseigneur nous demande si nous avons communié. Ben non, nous avons mangé il n’y a pas longtemps. Visiblement, ce n’était pas grave, c’est comme pour la piscine, après trois heures ça ne compte pas. 

Comme il insiste, Sandrine lui rappelle que nous ne nous sommes pas confessées, mais il ne voit pas le probleme, ca prend 5 mn. Je me marre que je ne suis de toute façon pas baptisée : pas grave non plus, on peut arranger ça sur le champ. Je les trouve plutôt cool sur les devoirs des Chrétiens par ici, ou alors, il y a du favoritisme dans l’air !
 
Tout le monde va ensuite s’asseoir sous une toile de tente (enfin, les hommes et les Soeurs), puis nous sommes invitées à venir manger avec les hommes (les femmes attendront qu’ils aient terminé) à la droite de l’évêque, avant de retourner sous la tente.
 
Beaucoup moins drôle que les fêtes kurdes où il y a toujours de la musique et des danses…
Repas de fête à Karaoula

Repas de fête à Karaoula

Monseigneur profite du rassemblement de ses ouailles pour leur demander qui pourrait lui trouver du porc pour ce soir, puis après deux visites à des malades dans le village, nous retournons à l’évêché d’où nous repartons pour le pont Delal dont je n’avais que quelques photos. 

Change en ville : 170.000 dinars pour 100 €. 

Pétrole - Zakho

Pétrole - Zakho

Je note que dans le coin, côté prospection pétrole, ce n’est pas compliqué vu qu’il faut surtout éviter de marcher dedans !

Photo panoramique pont Delal - Zaxo

Photo panoramique pont Delal - Zaxo

Pour le dîner, il y a un feu dans la cheminée du bureau de Mar Patros (au mois de mai !), la clim. à cause du feu, et des brochettes de porc. Du whisky aussi, mais on refuse d’accepter plus d’un fond de verre (si, même que j’ai des photos pour le prouver). 

Le premier soir, je me suis assise avant le bénédicité, le deuxième c’est Sandrine qui a gaffé (on s’est tiré la langue pour marquer le coup) et ce soir, c’est carrément Monseigneur qui l’a zappé ! Il a l’air douloureusement surpris d’apprendre que nous repartons demain, mais c’est une constante au Kurdistan de se faire croire qu’il n’y aura jamais de départ, ou dans longtemps…

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Villages chrétiens du Kurdistan

Evéché de Zakho

Evéché de Zakho

Le chauffeur de l’évêque piaffe d’impatience le temps que nous finissions notre petit déj. Nous avons l’habitude d’être maquées par les Kurdes, par les Chaldéens c’est une première !

Côté chambres à l’évêché, nous avons le choix : à l’étage, elles sont toutes inoccupées, équipées, grandes, neuves, pourvues de la clim., à un ou deux lits. On s’installe dans la plus grande avant d’aller prendre le thé rituel.

Village syrien - Pesh Khabur

Village syrien - Pesh Khabur

Mar Patros nous emmène dans le village chrétien de Peshkhabur, flambant neuf, qui comme la plupart a été détruit sous Saddam Hussein. Le gouvernement du Kurdistan finance les reconstructions, y compris celles des églises.

Celle-ci est au bord de l’eau, à une centaine de mètres d’un village chrétien syrien sur l’autre rive.

Eglise du Moyen Age - Peshkhabur
Eglise du Moyen Age – Peshkhabur

A l’occasion des travaux, les fondations d’une ancienne église du milieu du 15e siècle ont été découvertes.

A Cembkurik, village chrétien également neuf, la reconstruction d’un bassin est en cours : sa source avait été bouchée également par les sbires de Saddam.

Mar Patros Harboli
Mar Patros Harboli

Les 4 x 4 sont nombreux dans la région : ici, ils sont indispensables et loin de la frime parisienne.

Nous allons ensuite à Piraka, le village de la sœur de Mar Patros, qui avait initialement été construit pour arabiser la région.

Il y avait un pont, soit disant roman (romain ?), mais il ne reste plus grand-chose à photographier.

 

Installations pétrolières - Cembkurik

Installations pétrolières - Cembkurik

Sanate

Sanate

Nous finissons la journée par le village neuf qui accueille aujourd’hui les habitants de Sanate, l’ancien qui a été détruit étant actuellement inaccessible.

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Paperasse, Yézidis, Chrétiens et whisky

Duhok

Duhok

Avec l’orage tempête d’hier, il n’y a pas d’électricité ce matin. Quand elle arrive, la chaudière s’étant probablement arrêtée, il n’y a pas non plus d’eau chaude, puis plus d’eau, sauf à un robinet séparé, mais elle est glacée. On a connu pire en Turquie, donc on fait stoïquement avec avant d’aller prendre un petit déj. Au Safeen Restraunt (restaurant touristique) : soupe, grands thés, Kiri, miel, yaourt frais, olives, tomates, pain, bas-beurre, eau. Copieux et excellent pour 10.000 dinars.

 

De temps en temps, il y a des coupures d’électricité, mais ça ne dure généralement que quelques secondes. Rien à voir avec la Turquie, y compris Istanbul, où il est courant de n’avoir ni eau ni électricité pendant deux ou trois jours : dur l’hiver quand en plus le chauffage en dépend. Ici, personne n’a l’air d’y prêter attention, les micro-coupures n’étant vraiment dérangeantes que quand vous venez de terminer un post et que l’ordi boot avant qu’il ne soit sauvegardé !

 

Visite à l’antenne locale du Ministère de l’Intérieur pour mettre nos passeports en règle. Il faut remplir de la paperasse (avec timbre fiscal et photo) pour tout séjour supérieur à dix jours. Sandrine n’ayant pas de photo, ils en font sur place ce qui nous évite la chasse au photomaton. Avec les deux timbres fiscaux et ses quatre photos d’identité, ça fait 7.000 dinars pour les deux passeports… et 2 h 30 d’attente, l’obtention du tampon final nécessitant 5 minutes kurdes nous prenant plus d’une heure. Les jeunes gardes sont ravis, ça leur permet de nous installer des chaises à l’ombre et de tromper l’ennui en bavardant. Le Kurdistan étant plus efficace que le meilleur des chirurgiens esthétiques parisiens, ils ne nous donnent pas plus de 20 ans, mais contrairement à leurs compatriotes de Turquie, ils ont l’air de trouver ça naturel.

 

On retourne au motel chercher nos sacs pour les déposer au centre yézidi et pour aller saluer le Pir qui a appelé plusieurs fois aujourd’hui et se désole qu’on ne lui ait pas demandé pour les formalités. Evidemment, comme en plus d’être Pir il est également député, ça aurait pu aider.

 

Taxi pour Zakho (45 mn, 35.000 dinars) qui nous dépose à l’hôtel Cham (30.000 dinars). Comme Sandrine ne sait pas dire évêque en kurde (visiblement le mot n’existe pas de toute façon), elle demande à la réception s’ils savent où trouver Mar Patros Harboli. Ils finissent par comprendre que nous cherchons «grande barbe» : en fait, les évêques de notre connaissance n’ont pas de barbe, sauf les orthodoxes, mais comme ça tout le monde comprend qui nous cherchons.

 

Quartier chrétien - Zakho

Quartier chrétien - Zakho

Le réceptionniste indique le chemin au chauffeur de taxi, mais comme il n’a pas l’air de tout comprendre, on l’arrête à la première soutane.

Nous sommes bien près de l’évêché construit il y a un an et demi (cadeau du Gouvernement), mais son évêque (ordonné en 2002 devant 7.660 personnes) est pour l’instant à l’église. On nous conduit là-bas et il nous reçoit d’un «Qui êtes-vous ?», avant de nous faire la bise quand il apprend que nous sommes des amies de son cousin.

On va ensemble voir un village chrétien proche dont il surveille les travaux de restauration de l’église, puis on revient ensemble à l’évêché, mais il ne comprend pas que nous n’y avons pas laissé nos affaires plutôt que d’aller nous installer à l’hôtel.

Il nous conduit à son bureau et nous attaquons les présentations et nouvelles d’usage। Il y aurait mille familles chaldéennes dans la région de Zakho et le Gouvernement s’occupant activement des minorités, il n’hésite pas à créer des comités mixtes chargés de faire avancer les choses. Mar Patros a lui-même participé à un groupe chargé d’améliorer les conditions de vie de la population, en collaboration avec un mollah et un juge.

Région de Zaxo

Région de Zaxo

Puis il nous demande si nous avons faim et si nous voulons boire quelque chose. Comme c’est l’heure effectivement de manger, c’est oui aux deux questions, mais je ne m’attendais pas à la bouteille de Chivas : pas la mignonette, celle d’un litre… qu’il a visiblement l’intention de caser dans nos trois verres.

Je prévois le coup et j’ajoute un maximum d’eau au mien, le remplissant à chaque gorgée histoire qu’il soit toujours plein, et je mange pour limiter les effets du whisky. Je me méfie des alcools forts et j’évite d’ailleurs de boire en voyage. Sandrine non et Monseigneur en rajoute en ouvrant une deuxième bouteille… là, ça déraille un peu. Je le trouve un peu trop tendre pour le peu de temps qu’on se connaît, et Sandrine dans un grand élan de compassion et de fraternité lui explique que je suis totalement athée, ce qui ne lui viendrait jamais à l’esprit dans un état normal.

Soirée placée donc sous le signe de la paix, de l’amour (des Kurdes), et du whisky. Monseigneur se lamente que nous ne voulons pas dormir ici et Sandrine le console que nous le ferons demain. Elle m’explique qu’elle est d’accord pour partir, mais qu’elle ne sait plus comment faire pour marcher droit : pas grave, on n’en est pas à notre coup d’essai, suffit qu’elle me donne la main et qu’elle me suive : je m’occupe du reste.

A l’hôtel, je demande si quelqu’un sait où trouver des clopes à cette heure, mais tout est fermé. Heureusement, entre fumeurs, il y a solidarité : un Kurde de Turquie avec qui je discute un moment me donne un paquet des siennes et refuse fermement que je le lui paie.

Je récupère Sandrine qui m’attend sagement assise sur un canapé et l’emmène se coucher. Elle s’endort immédiatement, j’espère juste qu’elle n’aura pas trop bobo crâne demain…

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Bordel !

Après une séance Internet au Jiyan (6.000 dinars l’heure), le grand hôtel du coin où c’est plus rapide que dans les cafés Internet, nous retournons au motel pour leur demander s’ils connaissent un resto où on peut manger et boire en même temps : ici en règle générale, on mange d’abord, et on boit après.

Le réceptionniste rougit avant de se faire confirmer que nous voulons boire en mangeant. Comme nous ne voyons pas vraiment ce qui l’intimide et qu’au niveau des convenances, il n’y a pas de différence flagrante entre boire en mangeant et boire après avoir mangé, nous confirmons. Il nous donne donc une adresse et nous fait un petit plan pour ne pas la louper.

On cherche un peu, avant que le gardien du parking du resto nous conduise au patron. Celui-ci confirme qu’il n’y a pas de problème, mais a l’air légèrement embarrassé, et tout en nous accompagnant nous demande combien d’heures on veut. Zarbi, mais bon.

 

En fait, on pige immédiatement quand il nous accompagne à notre «table». La table (crade) est dans une sorte de petite baraque de chantier munie d’une fenêtre aux vitres opaques, et il referme la porte avant de se précipiter pour tenter de donner un air un peu moins sordide à la petite pièce. Jamais vu personne aussi rapide à servir : il a hâte qu’on finisse et fait tout pour que nous ne nous rendions pas compte qu’en fait de resto, son établissement est un bordel ! 

Pas de chance pour lui, mais vu l’orage, il n’a aucune chance de nous voir partir en courant, d’autant que j’ai bien l’intention d’en profiter pour faire des photos de mon premier bastringue kurde… premier tout court d’ailleurs.

Côté bouffe, comme les clients ne viennent évidemment pas pour ça, c’est médiocre. Brochettes de poulet, assiette de pistaches, salade pois chiches tomates et une bouteille de Syrah 2003, 48.500 dinars dont 30.000 pour le vin.

Pas vraiment memorable pour la gastronomie, mais situation amusante !
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Duhok

Le temps ne s’arrange pas : ce matin, on a même droit à de l’orage ! Quand je pense que Sandrine râle depuis des années contre le Dersim sous prétexte qu’il y a plu un peu en avril 2001… Bon, je signale que je soutiens toute réclamation de Dersimi visant à obtenir un mea culpa public ! 
Barrage Duhok

Barrage Duhok

On a encore zappe le petit dej, donc resto vers 11 h 30. On commande un plat chacune, plat qui pourrait amplement nourrir deux personnes, d’autant qu’on nous apporte aussi (visiblement c’est compris dans le prix) huit entrées et une soupe : on ne risque pas de mourir de faim dans le coin ! Avec de l’eau et du thé, l’addition est vraiment plus que raisonnable (19.000 dinars, environ 11,50 euros). 

On profite d’un rayon de soleil pour voir le barrage et les vestiges neolitiques (à priori). 

Ca grimpe (bonjour le vertige) et le vent souffle. Il nous apporte d’ailleurs de nouveaux nuages à peine la visite terminee. 

Temple d'Anahita Duhok

Temple d'Anahita Duhok

Encore un chauffeur de taxi qui une fois qu’il nous a deposees à Dream City nous dit que nous devons lui donner ce qu’on veut. Bon, ca va mieux, on connait en gros les tarifs. Ici c’est entre 2.000 et 3.000 dinars, soit environ entre 1,2 et 1,8 euros. 

Le parc n’ouvre qu’à 16 h. En attendant, on discute avec un petit jeune qui vient de Suède et qui nous explique qu’ici, les gens ne viennent pas dans les super marches pour faire des courses, mais pour admirer ! 

Dream city Duhok

Dream city Duhok

On laisse passer l’orage qui continue mais qui veut bien laisser la place a un rayon de soleil le temps que je fasse quelques photos. 

Il y a des piscines super sympas, des aires de jeux pour les enfants où vont aussi sagement se balader les amoureux, mais pour le reste c’est trop tôt. Les attractions ne fonctionnent que le soir aux heures fraiches… pour aujourd’hui, ca aurait pu demarrer plus tot : toutes les heures sont fraiches… et humides !

Piscine Dream city - Dohouk

Piscine Dream city - Dohouk

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Duhok – Lalesh

Stade de football - Duhok

Stade de football – Duhok

Ciel toujours gris et même quelques gouttes de pluie. A 11 h, taxi pour Duhok (70.000 dinars, 2 h 30). Le litre d’essence est à 850 dinars. Le chauffeur, franchement speed, nous laisse au motel Duhok. C’est clean, un peu cher (75.000 dinars), mais on a de l’espace : 5 lits répartis dans 2 chambres, salon, et cuisine qu’il ne nous viendra jamais à l’idée d’utiliser.

On prend un taxi dans l’espoir de trouver Monseigneur Rabban. La première église où nous conduit le chauffeur est fermée. Savent pas où est Monseigneur, donc ne peuvent pas lui transmettre de message. Les photos même d’extérieur sont interdites et on n’a même pas le droit de faire le tour de l’église. Réflexion faite, si, on peut faire le tour, et si, on peut photographier.

 

Yézidi - Lalesh

Yézidi – Lalesh

L’église est récente, mais avec un petit coin de ciel bleu qui se dévoile très temporairement, ça fera l’affaire.

On va chercher Monseigneur Rabban à son lycée, au cas où, mais le portable sonne : à priori, nos destins ne sont pas faits pour se rencontrer. Il était à Amadiya en 2005, mais les Kurdes n’avaient aucune intention de me laisser aux Chrétiens !

Au téléphone, c’est Khadir à qui Sandrine avait envoyé un SMS. Il est d’accord pour nous rencontrer, mais il n’a qu’une heure de libre aujourd’hui : il nous rappelle dans une heure.

 

En fait, un quart d’heure plus tard, il est devant notre hôtel (pas nous), et nous propose de nous conduire à Lalesh.

 

Temple yézidi de Lalesh

Temple yézidi de Lalesh

En route donc pour le village yézidi de Lalesh pour lequel il faudra passer un nombre conséquent de contrôles, les Yézidis étant particulièrement visés par les intégristes.

Lalesh est un mignon petit village de montagne où on marche pieds nus aux abords et dans le temple sacré.

Il y a plusieurs mausolées de sheikhs, une source sacrée, des amphores avec de l’huile sacrée, enfin bref, c’est un temple sacré, haut lieu de religion yézidie… dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous.

 

Temple yézidi de Lalesh

Temple yézidi de Lalesh

Khadir nous raccompagne à Duhok et nous laisse au centre culturel et social Lalesh où après le traditionnel thé, Pir Khidir nous fait visiter et nous donne toutes les indications que nous souhaitons.

 

Il y a des objets anciens dans une pièce et il nous explique que les Yezidis aiment et respecte le serpent qui représente la sagesse et l’intelligence et a sauvé l’arche de Noé en bouchant de son corps un trou dans la coque.

Pir Khidir

Pir Khidir

Il est gentil (le Pir, pas le serpent), cultivé et spécialiste en kurdologie. Évidemment, le courant passe encore mieux s’il était besoin quand Sandrine lui apprend qu’elle a traduit Mem et Zîn en français. Il nous invite donc à voir le barrage (de nuit et par temps couvert, on reviendra pour les photos) et à dîner dans un resto qui vient d’ouvrir.

Décidément, les Yezidis sont très sympas et nettement plus réactifs que les Chrétiens !

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