Göreme

 

Cheval - Göreme

Göreme - Turquie

Göreme - Turquie

Départ prévu en fin de journée et rien à organiser : Ahmet s’est occupé de me réserver une place dans le bus et a envoyé son fils chercher mon billet, le tout gracieusement évidemment et en prime, il refuse énergiquement que je paie quoique ce soit pour mon séjour ! J’ai déjà parlé de l’hospitalité turque ?

Je vais faire un tour à Göreme (environ 5 km) en tentant de suivre ses indications, mais j’ai visiblement encore loupé une partie du parcours.

Eglise troglodyte - Göreme

Eglise troglodyte - Göreme

Pas dramatique, les cheminées de fées, ça pousse partout dans le coin. Beaucoup comportent des grottes qui ont été occupées, mais les entrées sont trop hautes pour que je puisse y jeter un coup d’oeil.

Göreme est une petite ville touristique, donc évidemment plus chère que les villages du coin : bof, je préfère le charme plus typique et le calme de Cavusin.

J’aurais dû prendre le car à 500 m de la pension, mais Ahmet m’accompagne en voiture à la station de Göreme. Comme nous n’avons pas eu beaucoup l’occasion de nous voir, ça nous permet de discuter un peu.

Si il est bien plus indulgent que moi vis à vis des touristes, il partage mon opinion sur le manque de tact de certains. Je le console : ils ont l’air malin avec leur mini short qui met en valeur leurs cuisses écrevisses !

Adieux rapides à l’arrivée du car. Direction Bursa via Kayseri (19 h 30 à 7 h : 30 millions).

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Les vallées de çavusin

Cavusin - Cappadoce

Cavusin - Cappadoce

Aujourd’hui, vallée rose et vallée rouge, toujours avec les explications et les photos points de repère d’Ahmet, en plus le début du parcours est fléché. 

Grimpette, grimpette, grimpette. J’essaie d’oublier un vertige naissant en croisant les doigts pour que ça ne s’aggrave pas, d’autant qu’il n’est pas question de demander de l’aide : pas un chat à l’horizon.

En voulant passer dans un tunnel étroit (de toute façon, il n’y a pas d’autre chemin), je rape un pare-soleil contre la paroi… ça ne fait que commencer !  

Ce qui est galère c’est la poussière। La craie s’insinue partout et je passe un temps pas possible à nettoyer les objectifs, d’autant qu’avec le numérique ça ne pardonne pas : la haute résolution c’est valable aussi pour les défauts.  

Arrivée à l’üzümlü kilise du 8e siècle (église avec du raisin), c’est fermé ainsi que la petite lokanta à côté.
Vallée rose - Cappadoce

Vallée rose - Cappadoce

 

Je continue sans me tromper pour une fois, jusqu’à un passage qui ne me dit rien du tout. Ils ont bien mis une corde, mais trop haute pour moi, et même sans matériel ça craint. J’essaie quand même en laissant le sac derrière… et me rattrape au dernier moment avant de faire un plongeon d’une dizaine de mètres. 

Ouais, ben, demi-tour, parait qu’il y a 2 autres chemins en arrivant sur la gauche. Je fais donc des kilomètres de chemins sur la gauche qui ne mènent à rien : encore heureuse de retrouver l’église aux raisins !
 
Raisin - Cappadoce

Raisin - Cappadoce

Cette fois, la lokanta est ouverte et investie par des Français. Arrêt bouffe donc, et le gardien me donne les clés de l’église. Ici aussi, les fresques sont saccagées. Je lui explique le passage infranchissable (vertige, matériel), et sympa, il m’indique un chemin qui suit un cours d’eau pour rentrer.

 
En fait, ce n’est pas à côté mais dans l’ancien lit d’un torrent aux arrêtes aigues, avec tunnels, dont un de 37 m dans le noir total. J’utilise le flash pour me repérer et éviter une éventuelle chute, mais mon jean ne résiste pas à ce qui ressemble à de la pierre ponce !
 
Je suis obligée de laisser tomber le sac photo avant moi (impossible de sauter avec), ce qui vaudra au 800 SI (dont le miroir n’est plus là où il devrait être) un séjour dans les ateliers Minolta.
 
Pigeonnier Cappadoce

Pigeonnier Cappadoce

Aucune chance de rebrousser chemin, et brusquement 2 échelles à pic : mal fichues, en fer et la première en plein soleil, donc archi brûlante. J’ai des sueurs froides rien qu’à l’idée de descendre ces horreurs, d’autant que je ne vais pas laisser ici le matériel !

 
Une heure à pester contre le gardien de l’église qui m’a indiqué ce chemin après que je lui ai expliqué que j’avais le vertige et le matériel à transporter। Contre la Cappadoce, pleine de poussière et de chemins pas praticables et sans le moindre Kurde secourable. Contre l’autre naze qui m’a fait perdre 3 jours et empêchée de faire le parcours prévu : loin d’ici !

 

Fleur Cappadoce

Fleur - Cappadoce

Je finis quand même par arriver entière, mais trop tard pour reprendre le trajet en sens inverse pour atteindre l’église aux pigeons dont le nom me plaisait bien. 

Heureusement, la journée se termine agréablement, en compagnie de Français profs à Alep et d’un succulent dîner : toujours ça, et puis j’ai plein de chouettes photos.
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kayseri – Cappadoce

Arrivée à Kayseri à 4 h au lieu de 5 h. Un homme envoie son fils pour m’aider à porter mon sac jusqu’à l’otogar. Je le remercie une fois à destination, mais il ne veut pas partir en me laissant seule dans la nuit : impossible de rassurer un Turc qui s’estime responsable de votre protection parce qu’il vient juste de vous donner un coup de main et qu’il n’y a personne d’autre pour veiller sur vous !

Heureusement, les agences commencent à ouvrir et à chercher les clients et mon accompagnateur peut partir après s’être assuré qu’il me laisse entre de bonnes mains. L’ambiance matinale d’aujourd’hui change agréablement de l’atmosphère de racisme palpable que j’avais détestée il y a 3 ans et où tous les transporteurs (taxis, dolmus…) de la ville semblaient s’être donné pour consigne de nous empêcher d’aller à Haci Bektas…

Cavusin - Cappadoce

Cavusin - Cappadoce

Par contre, j’ai du mal à piger leur turc et eux le mien : même kahvalti leur prend pas mal de temps !

 

Petit dej pas terrible à 6 YTL, mais j’ai 3 h d’attente à essayer de rester éveillée, puis finalement 4 h, le premier car pour çavusin étant complet.

Le préposé de l’agence est un peu lourd : il n’arrête pas de m’appeler askim ! La drague grossière avec des vues à très court terme dès le matin, c’est franchement gonflant !

Salon troglodyte In pension

Salon troglodyte In pension Cappadoce

Kayseri/çavusin : 7 YTL. Il n’y a qu’une heure de trajet, mais à priori pas de dolmus et un tarif unique jusqu’à Nevsehir.

La pension (In pension) n’est qu’à 500 m de l’arrêt, mais qu’est ce que les sacs sont lourds ! Le village a l’air charmant et la pension d’Ahmet toute mignonne et calme avec sa petite cour sous les vignes. J’ai à peine le temps de croiser Ahmet à qui j’ai passé un coup de fil hier pour lui dire que je débarquai : même pas l’air surpris alors que son invitation date quand même de plusieurs années ! Ca c’est l’hospitalité turque : la maison est toujours ouverte…

Ancien village chrétien - Cavusin

Ancien village chrétien - Cavusin

Balade splendide dans un silence enchanteur, mais malgré le parcours annoté et avec points de repère photographiés que laisse Ahmet à la disposition de ses visiteurs, j’ai dû me planter dès la sortie du vieux village : jamais trouvé la petite ville voisine dont il parle !

Eglise de Nicéphore Phocas - Cavusin

Eglise de Nicéphore Phocas - Cavusin

Dej/Goûter : 12,5 YTL (güveç, 2 coca, eau) au resto en face, avant d’aller visiter l’église troglodyte du 10e siècle à l’entrée du village (église de Nicephorus Phocas 963-969). La visite est à 4 YTL et comme toutes les églises de ce type dans le coin, c’est minuscule avec des fresques généralement saccagées.

Maison troglodyte Cavusin

Maison troglodyte Cavusin

Dîner super bon avec des produits locaux dans la cour. Trois couples de Français sympas avec des gosses (pour une fois bien élevés !) finissent leurs 10 jours de vacances à la pension.

Sont tous enchantés du séjour et de l’accueil, y compris les gosses, preuve qu’il y a tout à gagner à sortir du troupeau des TO aux offres alléchantes, mais qui en échange se rattraperont par des prestations standardisées orientées vers le remplissage de leurs caisses. Ici, c’est dîner en famille, sans l’ombre d’un marchand de tapis comme c’est le cas de la très commerciale Göreme

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Batman

Batman avait eu la brillante idée en début d’année d’organiser le concours de Miss Hasankeyf. Comme prévu, la manifestation a été annulée faute de candidatures locales : si la municipalité organise l’année prochaine le concours de l’idée la plus naze, là c’est clair qu’elle n’aura que l’embarras du choix et que le conseil municipal remportera la palme haut la main !

Pour le festival de septembre, histoire de faire oublier le concert nullissime de l’année dernière, paraît qu’ils ont prévu la venue de Sivan Perwer ce qui serait sans aucun doute nettement plus palpitant. Reste à savoir si Sivan acceptera l’invitation, parce que outre les pressions qu’il risque de subir (et pas que du côté turc), il faut une bonne dose de courage pour venir à Batman : risque d’y mourir d’ennui extrêmement élevé !

Heureusement, pour tromper l’attente, je peux passer quelques heures à rattraper mon retard internet dans le bureau d’une amie de Nesrin : ça sauve !

Selim qui malgré ses recherches n’avait aucune nouvelle de son fils depuis plus de 7 ans, a reçu (comme par hasard !) un courrier un mois après que j’ai parlé de sa situation sur le blog. Courrier lui annonçant malheureusement la mort de son fils en juillet (ben voyons !), dans la guérilla.

Ca pue l’exécution par le parti cette histoire ! Détail bien pratique, difficile de reconnaître le corps d’un disparu depuis des années, d’autant qu’il se serait bêtement fait exploser tout seul avec une grenade (pas simple de recoller les morceaux)… très crédible qu’un guérilléro entraîné par 7 ans dans la montagne fasse une erreur de débutant, que sa famille n’ait jamais été au courant de son engagement et qu’à l’ère des portables, elle reçoive une lettre plusieurs mois après la date supposée de « l’accident » !

BatmanA part ça, la situation économique est toujours plus que préoccupante ici : quand le gouvernement va-t-il se décider à investir pour que ses citoyens puissent avoir une vie un minimum décente ? Entre les gosses qui n’iront jamais à l’école et tentent de survivre avec des petits boulots des rues, et ceux qui n’ont que le choix de faire les poubelles avant leur ramassage, il est plus qu’urgent d’agir !

Idem pour la possession de fusils qui circulent sans problème et ouvertement : c’est pour aider le PKK à faire sa loi ?

Batman/Kayseri : départ 5 h, 40 YTL, 12 h de trajet.

J’ai à peine le temps de voir le paysage et de constater que les cultures sont un peu plus diversifiées que l’année dernière : les trajets de nuit en car sont les seuls moments où je peux en profiter pour récupérer côté sommeil !

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Idil – Batman

Petit dej difficile à dénicher : comprennent pas « kahvalti » et répondent juste à « nerede » (où ?), ce qui fait que tout le monde m’indique que je suis à Idil ! Je suis sauvée par un jeune qui a une lueur quand je lui fais la liste de tout ce qu’on peut trouver au petit dej. Il m’accompagne dans une lokanta en étage non indiquée à l’extérieur.

C’est simple, mais copieux, bon et pas cher : thé, soda, pain, tomates, concombres, une assiette d’olives, une autre de fromage pour 3,5 YTL.

Eglise Meryem Ana Idil

Eglise Meryem Ana Idil

Je demande à des gosses de m’indiquer l’église de Meryem Ana mais je suis arrêtée en route par 3 femmes (2 musulmanes et une chrétienne) qui veulent absolument que je mange des figues qu’elles viennent de cueillir. Je n’essaie même pas de refuser et ça tombe bien, la chrétienne est gardienne des clés de l’église et envoie même chercher un jeune qui parle français.

Autel de Meryem Ana - Idil

Autel de Meryem Ana - Idil

Meryem Ana daterait de 57 et serait la deuxième église après celle de Saint Pierre à Antakya. Il reste à Idil 7 à 8 familles de syriaques orthodoxes et presque plus de catholiques, mais les exilés, la plupart en Europe, commencent à revenir.

Il y avait avant la guerre dans la région près de 700 familles et 120 d’entre elles envisagent de rentrer au pays.

Je loupe à quelques secondes le dolmus pour Midyat (4 YTL) et le bakkalci à côté de la maison des enseignants m’installe au frais dans sa boutique pendant qu’il surveille l’arrivée du prochain. Il finit par décider de m’embarquer dans sa voiture avec un autre voyageur et nous accompagne jusqu’à l’arrêt officiel.

Le deuxième voyageur qui va comme moi jusqu’à Batman ne manque pas à la tradition kurde et comme je suis seule, s’autoproclame protecteur, porteur de sac, fournisseur d’eau et de clopes jusqu’à destination. Ca me fait toujours marrer quand on me prend pour une dingue de voyager seule dans la région : difficile d’avoir de gros problèmes quand tous les Kurdes surveillent !

Midyat/Batman : 5 YTL. Nesrin vient me chercher et m’embarque chez un glacier, avant d’aller chez elle où en attendant son mari (toubib très sympa) il faut manger une assiette de fruits… avant d’aller au resto !

En chemin, on passe chercher Selim très content de me revoir, mais qui déchante vite quand il me demande ce qu’on fait les prochains jours : je ne reste que 24 h !

Je ne suis passée à Batman que parce que j’avais prévenu que je venais pour Sophie qui à mieux à faire que de respecter ses engagements : bilan total, 3 jours de perdus à cause de sa malhonnêteté, ce qui m’empêche de faire Van et Ani comme prévu…

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Les meilleures choses ont une fin… pour l’instant !

Madrasa d'Amedi

Madrasa d'Amedi

On fait du peshmerga-stop pour rejoindre le bureau où deux jeunes sont désignés pour nous escorter. 

Après un petit dej improvisé (sandwich tomate/concombre et bouillon de poulet) et un tour en ville, crapahutage dans le cours d’un ruisseau en pleine nature pour rejoindre les ruines de la medersa aperçue hier en contrebas.

 

Peshmerga et Pingouin

Peshmerga et Pingouin

J’en profite pour photographier Pingouin qui me suit depuis des années dans tous mes voyages et que j’ai immortalisé dans les situations les plus loufoques. Pour me rattraper de l’avoir oublié au fond de mon sac, je le fait poser dans les bras du peshmerga en uniforme : je ne sais pas lequel des deux fait le plus mascotte ! 

Départ pour Zakho : 60 dinars jusqu’à la frontière où l’on change de taxi. C’est le moment que choisit Tom pour s’apercevoir qu’il a oublié son numérique sur le siège du premier véhicule… il y a de quoi enrager !

 

Notre chauffeur lui demande d’aller plaider auprès de la jandarma responsable du contrôle des véhicules pour avoir l’autorisation de se mettre en tête de file. Evidemment, ce n’est pas en prétendant qu’on doit se rendre d’urgence à Diyarbakir que ça risque d’accélérer les choses (conseil : ne jamais écouter leurs brillantes idées) !

 

J’attends confortablement assise (plus sympa dans ce sens la douane) et je suis aux premières loges pour assister au démasquage d’un trafiquant kurde… de sucre ! Pourquoi diable cacher du sucre dans les phares et comment le contrôle (sommaire) a bien pu détecter ?!?

 

Le passeur en est quitte pour démonter ses phares et enlever les sacs litigieux avant de repartir, condamné à boire son thé sans sucre.

 

Notre taxi n’ayant pas beaucoup progressé dans la file d’attente, je mise sur la curiosité turque et sors une carte que j’étudie avec l’air tranquille de celle bien décidée à y passer son après-midi. Ca ne loupe pas : il faut à peine 2 minutes à un militaire pour venir se pencher sur moi et engager la conversation. Je lui explique que je vais en Cappadoce : il essaie d’intercéder en faveur Trabzon dont il est originaire, et décide que j’ai mieux à faire qu’à attendre et qu’il faut demander au taxi de doubler les autres voitures, ce qui nous fait gagner un temps appréciable.

 

C’est plus rapide d’obtenir le tampon d’entrée en Turquie que le tampon de sortie pour le Kurdistan d’Irak. Pas d’une rapidité excessive, mais quand même plus simple. Je profite des différents allers/retours pour faire un passage à la boutique duty-free : 24 YTL la cartouche de Marlboro.

 

Petite formalité supplémentaire, il faut passer dans un bureau de santé pour obtenir un tampon garantissant qu’on n’a pas attrapé plein de vilaines maladies au Kurdistan !

 

A Silopi, Tom trouve un car qui part immédiatement pour Istanbul… qu’il croit ! En fait, il aura plusieurs changements en cours de route et n’atteindra sa destination qu’après une bonne trentaine d’heures…

 

Un car me dépose gratieusement à Cizre où le préposé du dolmus pour Idil me promet qu’il y en a ensuite un autre pour Midyat. Evidemment, à Idil, le dernier vient de partir et le chauffeur me propose de m’accompagner pour la modique somme de 50 YTL. Autant dormir ici plutôt qu’à Midyat qui n’est de toute façon pas ma destination.

 

Appel de Rino, légèrement inquiet : Nat alertée par la mise en sommeil du blog et ne pouvant me joindre sur mon portable (pas de relais au Kurdistan avec mon opérateur turc) cherche à obtenir de mes nouvelles. Parait qu’elle a téléphoné à l’hôtel à Diyarbakir où on lui a menti que j’étais partie à Mardin (le Bilen n’a évidemment pas pu la renseigner). Les années de répression ont laissé des traces et la loi du silence joue encore à fond : ne pas donner de renseignements à un inconnu est une règle basique toujours en vigueur.

 

Crapaud - Turquie

Crapaud

Il y a de la place à l’ögretmenevi comme c’est généralement le cas en été quand les profs sont en vacances : 6,5 YTL la chambre, propre, spacieuse et avec douche. Après avoir aidé le réceptionniste à remplir ma fiche, je lui demande où je peux manger dans le coin. Il me propose de téléphoner pour commander un plat, puis se ravise : rien de mangeable dans tout Idil, il faut que je partage avec lui ce qu’il a apporté !

 

Je passe donc la soirée en parlottes avec lui et des visiteurs du lieu. Marrant, pas de mare ou de lac à première vue dans le coin, mais il y a de jolis petits crapauds qui squattent jusqu’au salon !
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