Pour fêter ça, je suis allée faire un tour a la librairie de la municipalité pour m’offrir un livre sur les sultans ottomans. J’en ai trouvé un avec leurs tugra, ce qui me facilitera la tâche pour reconnaitre celles que j’ai en photo.
Pour fêter ça, je suis allée faire un tour a la librairie de la municipalité pour m’offrir un livre sur les sultans ottomans. J’en ai trouvé un avec leurs tugra, ce qui me facilitera la tâche pour reconnaitre celles que j’ai en photo.
Détail sympa, il y a un oranger dans le jardin : sous la neige, j’espere que la photo sera bonne.
Apres la mosquée souterraine de Karaköy (bof), je fais un aller-retour a Kadiköy en vapur pour le débarcadere et la gare de Haydar Pacha : ça caille ! Mon boitier tiens le coup, mais j’ai la main droite congelée (je ne peux pas mettre de gant pour photographier). Le débarcadere construit par Vedat Tek dans le style Art nouveau est tres mignon : évidemment, l’abruti de service (guichetier cette fois) m’empêche de prendre l’intérieur ! La, va falloir m’expliquer en quoi ça remet en cause la sécurité !!!
Cet aprem, je suis attendue pour la galette des rois a Articana. J’ai de la chance cette fois, le taxi est honnête. Pas comme les 2 de ce matin : contrairement a cet été, ils ne trafiquent plus les compteurs ou la prise en charge, mais ils s’arrangent pour faire des détours qui rallongent au moins 3 fois le parcours. Seule solution : surveiller le trajet et hurler a la moindre tentative d’arnaque !
Comme ici, rien n’est yasak, je me défoule dans les salons en rêvassant a la belle Epoque.
J’ai refais un grand tour de Péra pour compléter ma collection qui commence a devenir (tres) conséquente, et profité du parcours pour immortaliser l’horreur de la TRT (apres tout, les parisiens ont bien fini par s’habituer a Beaubourg)…
Avant que le gardien du parking ne vienne hurler « YASAK » ! La, ils commencent a me prendre sérieusement la tête !!! En ce moment, n’importe quel abruti s’improvise keuf et s’attribue un rôle de censeur. Comme évidemment ils n’ont aucune instruction ni aucun pouvoir officiel, mais que la dictature a laissé des traces, dans le doute ils prennent les devants et interdisent… Pas la peine d’argumenter que dans la rue, hors zone militaire et sans accréditation des pouvoirs publics ça ne les concerne pas, ils sont completement bouchés !
C’est valable d’ailleurs sans appareil photo : suffit de s’arrêter quelque part 3 minutes pour qu’un excité vienne vous brailler « YASAK ! »… en plein Istanbul !!!
Passablement agacée, j’arrête un taxi pour aller au musée militaire. Au lieu de continuer sur la bonne route (pas difficile, c’est tout droit), il tourne a droite malgré mon refus et m’arrête tout fier derriere le musée : voila, il savait bien, j’y suis au musée… oui, sauf que je suis derriere et qu’il n’y a pas d’entrée de ce côté ! Je refais donc a pied pratiquement la même distance que j’aurais faite sans prendre de taxi…
Le préposé au déchirage de billets s’affole brusquement : je peux garder mes appareils, mais pas mon sac photo qu’il vient de contrôler sans rien trouver de suspect… Pourquoi ? Il n’en sait rien (pas d’instruction pour les sacs et de toute façon ce n’est pas lui qui est chargé de la sécurité), ça lui a pris comme ça et il ne veut plus en démordre malgré les 2 précédents contrôles qui eux sont la pour ça. J’ai été tres polie en le traitant d’abruti : j’ai employé le vous de politesse « aptalsiniz ! » … quand il n’y a pas de porte a claquer, ça défoule !!!
A leur place, j’interdirais toute la Turquie aux Etrangers (pas difficile en ce moment, il n’y a pratiquement pas de touristes a virer) et pendant qu’on y est, j’éjecterais aussi les Turcs histoire d’assurer une sécurité totale : jusqu’a preuve du contraire, les attentats n’ont pas été commis par des Occidentaux !