Et il n’y a pas que le Routard. Le dernier Petit fûté sur Istanbul, par exemple, est un assemblage de copier/coller (parfois contradictoires), et la nouvelle édition du Night and Day est un véritable massacre. Certains textes essentiels ont été supprimés sans la moindre logique par de brillants « décideurs » a Paris, probablement dans le louable souci de faire a la pub la place indispensable qu’elle mérite et sans laquelle aucun guide digne de ce nom ne saurait se passer. Résultat, ils ont carrément viré le Bosphore !
A quand un guide sur Paris sans la rive gauche ? Et je ne parle pas du sabotage des photos ou de la tres « représentative » danseuse du ventre en couverture…
Vers 14 h, la rue de l’internet café est pleine de keufs… qui partent brusquement un quart d’heure plus tard, en balançant des fumigenes un peu plus bas.
Le patron se propose gentiment pour me servir de chauffeur : ça doit être pres d’Eyup, on cherchera sur place. J’avais prévu autre chose pour la journée, mais comme il attend dans sa voiture garée a l’ombre…
La manoeuvre sous le soleil s’avérant de plus en plus pénible (je suis rouge écarlate et les appareils sentent le plastique cramé), je termine au pas de course les monuments stambouliotes que j’ai déja en réel et les monuments du Sud-Est, dont Erzurum et Divrigi. Il y a une reconstitution de Mardin, sans les horreurs en préfa désagrégé qui défigurent la ville blanche, mais ni le Nemrut dagi, ni Ishak pacha…
Taxi jusqu’a la Süleymaniye : 8 millions. Le chauffeur a bien évidemment fait un détour parfaitement inutile et n’a retrouvé la bonne direction qu’une fois que j’ai commencé a râler.
En repartant, arrêt a la mosquée de Rüstem pasa (1561) pour quelques photos supplémentaires de certaines de ses faiences d’Iznik, sous une meilleure lumiere que la derniere fois, avant d’aller a la Nieme invitation de la semaine…